Redémarrée depuis le 12 mai, l’activité sur site ne concerne encore, pour le moment, que des secteurs bien précis. A compter de début juin, la porte s’entrouvre encore un peu, avec de plus en plus de situations mixant télétravail et présentiel. Avec, toujours, une priorité : garantir la sécurité sanitaire de tous.
Avec 85 à 90 % de ses effectifs maintenus en télétravail encore fin mai, ses étudiants en enseignement à distance, les campus de l’Université de Strasbourg bruissent depuis un mois d’une timide reprise d’activité. Timide, mais réelle. « C’était nécessaire pour nous de revenir sur site, notamment pour gérer les relations avec les entreprises prestataires », explique Arnaud Schmitt, responsable d'exploitation du site Esplanade Sud. Tout comme le planning de rotation mis en place pour l’intervention de ces entreprises de travaux et d'entretien sur les campus, lui et ses collègues de l’équipe technique de maintenance de proximité ont commencé par alterner les demi-journées de présence. Objectif : « Se croiser le moins possible », précise Arnaud Schmitt, qui est de retour sur site à temps plein depuis le 2 juin.
Sa collègue de la Direction du patrimoine immobilier (DPI), Pauline Arth, continue elle à alterner présentiel et télétravail : « Une journée sur site pour le suivi des chantiers de l’Institut Le Bel, de l’Institut de physique biologique à l'Hôpital civil et les diagnostics techniques du nouveau Centre sportif », détaille la conductrice de travaux au département Grands projets. Le mot d’ordre général reste en effet de maintenir le télétravail, quand c'est possible. A la Direction du numérique, ont repris en priorité « les collègues de la gestion de parc et des infrastructures mais aussi certains de l'audiovisuel et des applications », détaille Julien Dupré, directeur adjoint.
Grâce à cette organisation alternée, privilégiée un peu partout, les agents limitent les contacts, afin de minimiser les risques. Même choix à la Bibliothèque de recherche juridique : « Afin d’assurer la reprise du prêt aux lecteurs*, nous sommes deux chaque matin, du lundi au jeudi, au lieu de trois habituellement, explique Béatrice Debrie, sa responsable. Cette organisation nous permet de limiter nos déplacements depuis notre domicile. »